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Science ou Mysticisme...

Ésotérisme

A son origine, l'ésotérisme désigne un enseignement professé à l'intérieur d'une école et de fait réservé aux membres initiés en son sein. Communément, le terme d'ésotérisme désigne une connaissance réservée à quelques-uns et se comprend essentiellement par rapport à son contraire, l'exotérisme, qui correspond quant à lui aux croyances, rites et enseignements véhiculés par les religions et traditions et qui s'adressent indifféremment à tous les membres d'une communauté. L'ésotérisme n'est pas à confondre avec le paranormal et l'occultisme.

 

 

 

 

L'ésotérisme désigne plus précisément la partie secrète d'un enseignement donné, en général métaphysique, partie à laquelle accède l'étudiant qui a reçu la partie exotérique (publique) de l'enseignement, suite à une initiation, dont il doit garder la teneur secrète, lui conférant ainsi le statut d'initié. En résumé, tout enseignement provenant de ce qu'on appelle une « école des mystères », comme par exemple celles des Rose-Croix, des Templiers, des Cathares, de la Gnose, comporte une partie exotérique (pour le profane) et une partie ésotérique (pour l'initié). Au fil du temps, les religions officielles ont toujours comporté des aspects ésotériques, plus ou moins occultés au grand public auquel certaines pratiques relevant de la magie ont pu être jugées « sataniques » selon les cas et les époques et ainsi présentées.

 

 

 

 

 

 

 

 

Point de vue rationnel

Dans le « Le Pendule de Foucault », Umberto Eco présente un modèle des sciences occultes. Ce modèle repose sur la notion de secret : le plus grand secret est celui qui ne cache que lui-même, un peu comme un oignon qui au fil des peaux que l'on ôte ne révèle rien d'autre qu'un oignon ; cependant, plus on l'épluche, plus cela fait pleurer les yeux.

Toujours d'après Eco, Professeur de Sémiologie et satrape du Collège de ’Pataphysique, là où l'ésotérisme prend tout un sens réside dans ce système de connaissance qui fait appel à lui-même avec une grande richesse de sens. Parmi quelques exemples remarquables, on trouve la Bible et le Tarot de Marseille.

 

 

 

 

Occultisme

L’occultisme est un courant spirituel de l’Occident du XIX e siècle, présenté comme une tentative de ressusciter les doctrines secrètes de l’Antiquité. A noter que le terme désigne aussi le corps de doctrines et de pratiques propre aux adeptes de ce mouvement.

Définition

Le mouvement occultiste consista en un syncrétisme de différents courants ésotériques prenant leurs sources dans les cultes à mystères antiques, l’Hermétisme et la Kabbale et qui, faisant suite au rationalisme des Lumières tout en s’inscrivant dans le regain d’intérêt de l’époque pour la fascination et le mystère (particulièrement incarné par le romantisme), se développa en réaction contre le scientisme dominant.

Majoritairement incarné en France par Eliphas Levi et Papus, l’occultisme a surtout touché l’Angleterre où fleurirent de nombreuses communautés occultistes (la plus célèbre étant l'Ordre hermétique de la Golden Dawn) ayant pour objectif d'explorer la tradition antique de laquelle le mouvement se réclamait.

 

Si la plupart des occultistes se revendiquaient des enseignements mystiques d’Hermès Trismégiste ou de la tradition des kabbalistes, certains subirent l’influence de la pensée orientale, popularisée par la Société théosophique. Toutefois, le syncrétisme occultiste relevait dans l’ensemble d’une connaissance très approximative des systèmes de pensée antiques et orientaux.

Principes

L'occultisme est basé sur la croyance d'un monde invisible et de fluides agissants (dénommé "plan invisible", "plan astral"...). Sa doctrine est l'analogie et les correspondances (texte phare : la Table d'émeraude d'Hermès Trismégiste). Sa pratique initiatique est le secret du dogme et des rites. Il représente un domaine des sciences traditionnelles, et se décompose, selon Papus, Eliphas Lévi et plus récemment Pierre Riffard, en "arts occultes" et "sciences occultes".

L'occultisme se distingue de l'ésotérisme par son but essentiellement pragmatique. En effet, si ce dernier (l'ésotérisme) s'inscrit dans une quête de la connaissance, l'occultisme relève davantage d'une recherche de puissance, visant à la "trangression" de la nature et au dépassement de la condition humaine.

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Kabbale

La kabbale ou qabbale est la loi orale que reçut Moïse sur le mont Sinaï en même temps que la loi écrite (Torah), se transmettant par la tradition orale. L'un de ses plus grands disciples est le rabbin Shimon Bar Yochaï au II e siècle. Elle a connu un grand essor après la publication du Zohar (ou « livre de la splendeur ») par Moïse de Léon en 1286. Il s'agit d'une compilation de textes en araméen transmis par la tradition orale.

 

 

 

 

Outre des prophéties messianniques, elle peut se définir comme un ensemble de spéculations métaphysiques sur Dieu, l'homme et l'univers, qui prend racine dans les traditions ésotériques du judaïsme. Cependant, cette définition académique ne rend pas bien compte de l'universalité de la Kabbale et de la richesse des thèmes qu'elle aborde.

Le thème du kabbalisme a été repris par nombre de nouveaux mouvements religieux, dont le centre de la Kabbale qui connaît actuellement une certaine notoriété auprès des personnalités du show-business et qui suscite un débat parfois houleux parmi les tenants de certaines orthodoxies.

Étymologie de la kabbale...

Le mot « kabbale » signifie « tradition » ou encore « reçu par tradition ». Ce mot est construit à partir de la racine hébraïque qabel qui signifie « recevoir ». Plus qu'une simple origine étymologique, « recevoir » est une clé de compréhension du processus de restauration.

La Kabbale est un outil

La Kabbale se veut être un outil d'aide à la compréhension du monde en ce sens qu'elle incite à modifier notre perception du monde (ce que nous appelons « la réalité » malgré la subjectivité de notre perception). Pour ce faire, la Kabbale met à disposition de ses adeptes un diagramme synthétique : l'Arbre de la Vie ou "des Sephiroth" (pluriel de Sephira), et autres clés de lecture pour de multiples ouvrages, ainsi qu'un foisonnement de concepts (degrés de signification, contraction, etc.).

La Kabbale propose ses réponses aux questions essentielles concernant l'origine de l'univers, le rôle de l'homme et son devenir. Elle se veut être à la fois un outil de travail sur soi et un moyen d'appréhender d'autres systèmes de pensée.

 

 

Alchimie

L'alchimie est un art ésotérique qui plonge ses racines dans l'antiquité grecque (école d'Alexandrie) et babylonienne et qui était répandu au Moyen âge en occident. Les écrits alchimiques font usage d'un symbolisme particulier destiné à en cacher le sens au commun des mortels. Le mot « alchimie » viendrait du mot arabe Al Kemit. Ce dernier mot signifie « le noir », nom attribué à leur pays par les anciens Égyptiens. On retrouve des pratiques alchimiques dans les diverses civilisations de l'ancien monde : occidentale, arabe, indienne, chinoise.

L'alchimie est communément considérée à tort comme l'ancêtre de la chimie moderne, celle-ci provenant en fait de la spagyrie et particulièrement la partie concernant le travail sur les « particuliers », faisant usage de composés d'origine minérale, végétale ou animale. La voarchadumie (ou archimie) quant à elle, vise uniquement à l'obtention de la transmutation des métaux par l'utilisation de techniques spécifiques associées à l'utilisation de composés d'origine uniquement minérale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Histoire de l'alchimie

Les alchimistes étaient supposés chercher le secret de la fabrication de la pierre philosophale, ou grand œuvre, censée être capable de transmuter les métaux vils en or, ou en argent. Mais derrière des textes hermétiques constitués de symboles cachant leur sens au profane, les alchimistes s'intéressaient plutôt à la transmutation de l'Âme, c'est-à-dire, à l'éveil spirituel. L'alchimie a ainsi des aspects néo-platoniciens, séparant matériaux élevés et purs de leurs équivalents impurs et corrompus. Toutefois, la quête alchimique des premiers temps, celle de l'élixir, peut être simplement thérapeutique; ce qui explique l'importance de la médecine arabe dans le développement de l'alchimie. On sait en effet que les médecins arabes vont développer une thérapeutique complexe, inventant des médications extrêmement sophistiquées (sans être nécessairement efficace), et des procédés de transformation des produits naturels (comme la distillation, l'alambic étant une invention du monde arabe). La pierre philosophale, l'élixir, ces finalités des tentatives alchimiques sont aussi des panacées, des médicaments universels. En ce sens, même si l'alchimie n'est pas un ancêtre direct de la chimie, on observe chez Paracelse, une transition entre alchimie et chimie par ce que le médecin suisse appelait iatrochimie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'alchimie était censée opérer sur une Materia prima, Matière première, de façon à obtenir la pierre philosophale capable de réaliser la « projection », c'est-à-dire la transformation des métaux vils en or.

Les trois phases de la transformation sont distinguées par la couleur que prend la matière au fur et à mesure : œuvre au noir, au blanc, au rouge. Elles semblent correspondre à trois types de manipulation chimique : Noir (cuisson et décomposition de la matière), blanc (processus de sublimation ou de distillation), et rouge (stade final, le rouge est la couleur solaire, soleil mis pour or).

C'est à la phase de putréfaction (œuvre au noir) qu'étaient censés se libérer les deux agents primordiaux de l'œuvre : le soufre (chaud, sec, masculin) et le mercure (froid, humide, féminin). Leur fusion, symbolisée aussi par le Roi et la Reine, représente les noces chimiques dont le résultat (Rebis) est la naissance d'un enfant androgyne, le Sel Philosophal (œuvre au blanc). De là, on passerait à l'œuvre au rouge, entendu comme moment d'extase et d'illumination.

La transmutation possible ?

Bien que certains alchimistes renommés aient prétendu réussir l'opération de transmutation en or, on sait, aujourd'hui que l'opération est chimiquement impossible mais physiquement réalisable. L'or comme les autres métaux étant des éléments simples (voir le Tableau périodique des éléments), seule une réaction nucléaire, modifiant les noyaux des atomes eux-mêmes, permettrait la production d'or. Et le coût de cette transmutation est bien plus élevé que la valeur de l'or produit.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il n'en reste pas moins que l'alchimie a fasciné des philosophes et des savants de toutes époques, tels Roger Bacon (1220-1292), Paracelse (1493-1541) ou Isaac Newton (1643-1727).

Parmi les alchimistes les plus renommés, il convient de citer Nicolas Flamel (1330-1417), dont on prétendit qu'il tira une immense fortune de ses expériences de transmutation. Cette fortune aurait servit à bâtir de nombreux hôpitaux et églises. Pourtant, l'origine de sa richesse reste mystérieuse, et après sa mort, de nombreuses personnes cherchèrent en vain sa Pierre philosophale.

Divination

La divination (ou mantique) est l'art des devins d'appréhender ce qui est caché, et en particulier de prévoir l'avenir. Sa pratique remonte au moins à l'Égypte antique, puis elle s'est transmise aux religions gréco-romaines, à l'Islam médiéval, pour émerger en Occident au XII e siècle et connaître, malgré la répression de l'Église, un réel développement.

Les spécialistes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les techniques

Platon (Phèdre, 244b-d) distingue deux types de divination : d'une part, la divination inspirée dont l'exemple le plus connu est celui de la Pythie de Delphes dont le corps est possédé par un dieu, et, d'autre part, la divination par signes, basée sur l'observation de signes fortuits ou provoqués. Dans ce second type, on observe de nombreuses techniques.

 

Les arts divinatoires...

Un art divinatoire consiste à donner une description, notamment prédictive, de tout ce qui peut toucher un individu ou un groupe d'individus. Les thèmes majeurs sont les événements amoureux, sanitaires et financiers à venir, les relations humaines, et le caractère des personnes. Les arts divinatoires utilisent fréquemment un système de correspondances symboliques entre les descriptions fournies et des données observables.

Contrairement aux sciences prédictives, l'exactitude des descriptions est secondaire dans un art divinatoire. C'est l'intérêt suscité par la description qui prime. Des confusions entre aspects scientifiques et artistiques participent parfois de l'intérêt suscité, comme entre l'astronomie et l'astrologie ou entre les graphologies scientifiques et non.

Les productions les plus visibles sont des horoscopes astrologiques, prisés par la presse écrite populaire et des productions des graphologues, particulièrement utilisées en France lors des embauches.

Art
Observation
astrologie
position des astres
alomancie
sel dans l’eau ou le feu
Aleuromancie
farine répandue sur le sol
cartomancie
tirage de cartes
chiromancie
lignes de la main
géomancie
traces sur le sol
graphologie
écriture
hydromancie
eau
numérologie
dates, noms
oniromancie
songes
ornithomancie
chant et vol des oiseaux
pyromancie
flammes
scapulomancie
omoplate animale
taromancie
tarot
nécromancie
demander à l'âme d'un mort de révéler l'avenir
haruspice
lire l'avenir soit dans les entrailles des animaux sacrifiés (extipicine) soit dans les éclairs de la foudre
augure
augure

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Théurgie

La théurgie (du grec theos, dieu et ergon, travail) est une forme d'occultisme prétendant permettre à l'homme de communiquer avec les « bons esprits » et invoquer les puissances surnaturelles aux fins louables d'atteindre Dieu. Cette pratique s'oppose à la goétie.

La théurgie affirme être l'application pratique des lois de la matière, de la plus dense jusqu'au plus hauts degrés de l'esprit. Ses adeptes estiment qu'en mettant l'homme en contact direct avec la conscience Universelle, elle est la « voie royale » de l'évolution.

Magie & Pretidigitation

Le terme magie fait référence à :

  • D'une part un ensemble de techniques dont on ne peut saisir le fonctionnement ou la logique interne et qui permettraient de produire des phénomènes conformément à notre volonté, plus particulièrement d'influencer à sa guise le comportement d'autrui ou le cours des événements.
  • D'autre part la prestidigitation, un ensemble de malipulations visant à donner l'illusion que des phénomènes insolites se produisent : illusion qu'un objet ou une personne disparaît ou apparaît, illusion qu'une personne est découpée mais reste vivante, illusion que l'on peut deviner des choses sans les voir ni les entendre, etc

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Magie...

La Magie (que certains écrivent avec une majuscule pour la distinguer de la prestidigitation) est un ensemble de techniques, souvent ritualisées, qui, bien que le mécanisme interne en soit insaisissable, permettraient de produire des phénomènes insolites, en particulier d'influencer à sa guise le comportement d'autrui ou le cours des événements.

Concepts

Le caractère inexplicable de la Magie

Les pratiques magiques sont censées procéder de lois de l'univers inconnues de l'homme. Par conséquent, les phénomènes qui apparaissent aux yeux de certaines personnes (praticiens de la Magie ou victimes prétendues) comme des résultats de la Magie ne peuvent naturellement pas, aux yeux de ces mêmes personnes, recevoir d'explication rationnelle.

En revanche, pour les esprits cartésiens, ces phénomènes sont explicables dans la mesure où, pour eux, ils ne relèvent que :

 

Magie blanche et magie noire

Bien qu’une importante part des adeptes modernes de la Magie prennent pour une hérésie toute tentative de catégorisation, tendant souvent à dire qu’il n’existe pas différentes magies mais une seule, l’anthropologie a démontré que l’homme fait traditionnellement la distinction entre deux sortes de pratiques, de par leurs buts : la magie blanche et la magie noire. La première concerne une utilisation de la Magie à des fins altruistes, ou préventives lorsqu‘elle est pratiquée pour soi. La seconde désigne une Magie motivée par des fins de vengeance, et visant à l’échec d’une victime (ou d’une communauté de victimes) dans un domaine particulier de sa (leur) vie. Les adeptes de la magie noire passent pour être néfastes à la société, dont ils s’évertuent à perturber l’équilibre, tandis que les adeptes de la magie blanche sont censés réctifier ces troubles, ou les empêcher.

C’est ainsi que, depuis les sociétés qui accordent un certain crédit aux pratiques magiques jusque dans l’imaginaire populaire, les magiciens peuvent être du côté du Mal (si l’utilisation qu’ils font de la Magie est égoïste, et/ou cause chez autrui de la souffrance ou des situations enclines à causer de la souffrance) ou du Bien (s’ils utilisent la Magie à des fins altruistes, ou du moins qui ne causent pas de tord à autrui).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Certains théoriciens modernes de la Magie ajoutent à ces deux premières branches une troisième catégorie, intermédiaire : la magie rouge. Celle-ci fait référence à un usage de la Magie à des fins égoïstes (souvent amoureuses ou sexuelles, mais pas obligatoirement), impliquant en tout cas le contrôle d’une victime. Aussi, à leurs yeux, la différence fondamentale entre la magie noire et la magie rouge réside dans le fait que la magie rouge vise à rapporter quelque chose au magicien, tandis que la magie noire vise avant tout à maudire une personne, ne rapportant rien au praticien si ce n’est un plaisir sadique face au malheur et à la frustration que ses opérations suscitent (ou sont censées susciter) chez la victime.

Les traditions magiques

Il existe différents systèmes, ou traditions, magiques. On peut citer pêle-mêle : la tradition du Livre d'Énoch, la tradition rose-croix, celle de la Golden Dawn (prestigieux institut occulte au XIXe siècle) et du "mage" Alester Crowley, et bien d'autres encore...

 

 

 

 

Principes de l’action magique

La pratique de la Magie repose sur la croyance que l’esprit humain a toute-puissance sur le monde qui l’entoure et qu’une pensée déterminée, bien orientée, bien concentrée, peut se concrétiser, influer sur les choses et les êtres. Mais comment cette concrétisation de la pensée serait-elle possible ? Selon les esprits matérialistes et la plupart des savants, il s’agit d’un phénomène physiquement impossible et n’ayant aucun fondement scientifique. Selon les magiciens, un pouvoir ou une force secrète servirait de truchement entre le monde mental et le plan de la réalité physique.

La Magie est en effet présentée par ses adeptes comme l’utilisation d’un pouvoir ou d’une force pour influencer une cible donnée (le praticien lui-même, une tierce personne, une collectivité - dont le magicien fait partie ou non -) et les événements la concernant. Les adeptes de la Magie occidentale contemporaine définissent ainsi le rôle des pratiques magiques : mettre en action cette fameuse force ou ce pouvoir pour influencer la destinée d’une cible.

Prestidigitation

La prestidigitation, quel drôle de nom ! Littéralement la rapidité des doigts, et pourtant tout bon magicien sait que la rapidité n'est pas le plus important, au contraire. Mais le mot est dit : magicien, car la prestidigitation relève de la magie. L'art de l'enchantement, ou comment matérialiser le rêve, le combiner avec l'impossible, défier la réalité et plonger le spectateur attentif dans ses rêves d'enfants.

 

 

 

 

Histoire

De la préhistoire à nos jours elle a toujours existée. Avant d'être un divertissement elle a servi à matérialiser le divin et s'est assimilée à la magie blanche et noire, elle a profité aux sorciers mais les a aussi desservis dans les bûchers de l'inquisition. Aujourd'hui encore elle est utilisée à des desseins peu avouables, pour tromper le quidam à un jeu d'argent ou pour fanatiser des membres de sectes.

Mais elle est pratiquée le plus souvent pour notre bonheur par des artistes dans le cadre du monde du spectacle. Le magicien fait apparaître et disparaître diverses choses, il défie la gravité, transforme la matière, lit dans les pensées, voit dans l'avenir, crée l'illusion de faire tout cela ! Il combine l'astuce de son tour avec une mise en scène théâtrale ou musicale.

 

Applications ...

La magie, en tant qu'art du spectacle, revêt plusieurs formes en fonction du lieu où elle est pratiquée et du type d'illusion déployée.

Le lieu : magie de scène, magie de rue, magie de salon et magie rapprochée (Close-up)

Les disciplines : la grande illusion, l'escapologie, le mentalisme, la cartomagie, la micro-magie, le pickpocketisme et tant d'autres.

Mais tout cela n'a qu'un but : divertir.